Seuls au monde
Nouveau depart. Nouvelle arrivee a Junin de los Andes cette fois-ci. On a nos petites habitudes maintenant : on cherche l'office de tourisme, on recupere infos et carte, on traverse la ville de long en large pour trouver l'auberge qui va bien, on pose les sacs et on essaie d'organiser la suite. Et la suite la, c'est d'aller randonner quelques jours dans le parc national Lanin.
Encore un peu en avance sur la pleine saison, deux sentiers seulement sont faisables. On part le mardi midi pour le parc. Apparemment, pas de bus retour avant le vendredi... pour faire deux sentiers... on risque de trouver le temps un peu long... Tant pis, on part quand meme, on essaiera de rentrer en stop.
Arrives au parc, grand moment de solitude. Tres peu de monde, c'est le jour de repos du garde du parc, pas de carte precise ni des sentiers, ni des campings ouverts...
On se pose finalement dans un camping a priori ouvert meme si on ne verra jamais le proprietaire.
Une premiere demi-journee qui se termine a 22h, apres 7h de marche pour trouver la cascade et se tromper 2 fois de chemin, le tout, dans la joie et la bonne humeur. Heureusement, Franck avait encore l'energie pour nous preparer une delicieuse recette de Bruno : polenta, lard et pruneaux. Ca fait du bien !
Le lendemain, direction la base du volcan Lanin. Montee bucolique au milieu des forets d'araucarias, toujours tout seul... et plutot tranquille pour moi puisque Franck s'est propose de jouer le sherpa pour reposer mon dos et surtout mon coxis, encore un peu douloureux.
De retour de cette agreable journee, sur le sentier qui longe la route, on entend une voiture passer. Je me precipite pour faire du stop ; le gars s'arrete... Le pauvre n'a apparemment pas vu Franck arriver derriere en courant avec le gros sac a dos ; du coup, il nous fera la remarque.
En tout cas, un chauffeur bien sympathique, qui travaille comme ingenieur naval a Buenos Aires et qui connait meme Grenoble puisqu'il a postule il y a quelques temps dans une entreprise du coin et n'a jamais eu de reponse. Les recruteurs en France... vraiment pas tres serieux !!!
On abuse un peu et on profite de sa gentillesse pour lui demander de nous attendre au camping le temps de ranger et de demonter la tente (chose faite en un temps record, mais avec la perte d'une sardine, ce qui traumatise un peu Franck... pour ceux qui le connaissent quand il perd quelquechose ;-)).
On termine la journee bien content de nos 16h de rando au parc et surtout de cette parfaite gestion du temps ! Ju, Sof... si vous lisez ce post, je crois qu'on a fait aussi bien que vous.
Petit tour au terminal de bus de Junin. Nouvelle zone d'ombre. On veut se rendre a San Agustin, mais les agents des differentes compagnies de bus ne savent nous renseigner que sur leur destination directe ; des qu'il faut transiter par une autre ville, y'a plus personne.
Nouveau depart de Junin donc et 30 heures de bus plus tard, nous voici tout juste arrives a San Agustin de la Vallee Fertil (le nom complet a son importance. J'en connais deux qui ont failli se retrouver dans un autre San Agustin, a quelques centaines de kilometres de la), le ventre vide (on a en effet saute sur le 1er prix sans se demander pourquoi ce bus etait moins cher... nos estomacs eux peuvent maintenant vous l'expliquer).
L'aventure continue...
Encore un peu en avance sur la pleine saison, deux sentiers seulement sont faisables. On part le mardi midi pour le parc. Apparemment, pas de bus retour avant le vendredi... pour faire deux sentiers... on risque de trouver le temps un peu long... Tant pis, on part quand meme, on essaiera de rentrer en stop.
Arrives au parc, grand moment de solitude. Tres peu de monde, c'est le jour de repos du garde du parc, pas de carte precise ni des sentiers, ni des campings ouverts...
On se pose finalement dans un camping a priori ouvert meme si on ne verra jamais le proprietaire.
Une premiere demi-journee qui se termine a 22h, apres 7h de marche pour trouver la cascade et se tromper 2 fois de chemin, le tout, dans la joie et la bonne humeur. Heureusement, Franck avait encore l'energie pour nous preparer une delicieuse recette de Bruno : polenta, lard et pruneaux. Ca fait du bien !
Le lendemain, direction la base du volcan Lanin. Montee bucolique au milieu des forets d'araucarias, toujours tout seul... et plutot tranquille pour moi puisque Franck s'est propose de jouer le sherpa pour reposer mon dos et surtout mon coxis, encore un peu douloureux.
De retour de cette agreable journee, sur le sentier qui longe la route, on entend une voiture passer. Je me precipite pour faire du stop ; le gars s'arrete... Le pauvre n'a apparemment pas vu Franck arriver derriere en courant avec le gros sac a dos ; du coup, il nous fera la remarque.
En tout cas, un chauffeur bien sympathique, qui travaille comme ingenieur naval a Buenos Aires et qui connait meme Grenoble puisqu'il a postule il y a quelques temps dans une entreprise du coin et n'a jamais eu de reponse. Les recruteurs en France... vraiment pas tres serieux !!!
On abuse un peu et on profite de sa gentillesse pour lui demander de nous attendre au camping le temps de ranger et de demonter la tente (chose faite en un temps record, mais avec la perte d'une sardine, ce qui traumatise un peu Franck... pour ceux qui le connaissent quand il perd quelquechose ;-)).
On termine la journee bien content de nos 16h de rando au parc et surtout de cette parfaite gestion du temps ! Ju, Sof... si vous lisez ce post, je crois qu'on a fait aussi bien que vous.
Petit tour au terminal de bus de Junin. Nouvelle zone d'ombre. On veut se rendre a San Agustin, mais les agents des differentes compagnies de bus ne savent nous renseigner que sur leur destination directe ; des qu'il faut transiter par une autre ville, y'a plus personne.
Nouveau depart de Junin donc et 30 heures de bus plus tard, nous voici tout juste arrives a San Agustin de la Vallee Fertil (le nom complet a son importance. J'en connais deux qui ont failli se retrouver dans un autre San Agustin, a quelques centaines de kilometres de la), le ventre vide (on a en effet saute sur le 1er prix sans se demander pourquoi ce bus etait moins cher... nos estomacs eux peuvent maintenant vous l'expliquer).
L'aventure continue...